Plus tard, cela faisait dix minutes déjà que je rentrais et sortais de l'immeuble sans savoir si je voulais prendre mon vélo dégonflé ou le bus sans porte-monnaie. Finalement tétanisée de froid sur mon vélo, je me suis hyper ventilée à l'oxygène, concentrée comme une furie sur un rythme de respirations régulières, pour ne laisser aucune chance au nœud de larmes de m'étouffer, à la crise de panique de me déborder. Je n'aime pas les départs quand je suis dans cet état là. Merde, quoi.
Vendredi 26 décembre 2014 à 17:04
Plus tard, cela faisait dix minutes déjà que je rentrais et sortais de l'immeuble sans savoir si je voulais prendre mon vélo dégonflé ou le bus sans porte-monnaie. Finalement tétanisée de froid sur mon vélo, je me suis hyper ventilée à l'oxygène, concentrée comme une furie sur un rythme de respirations régulières, pour ne laisser aucune chance au nœud de larmes de m'étouffer, à la crise de panique de me déborder. Je n'aime pas les départs quand je suis dans cet état là. Merde, quoi.
Vendredi 26 décembre 2014 à 7:20
Jeudi 25 décembre 2014 à 23:49
Lundi 22 décembre 2014 à 22:41
Lundi 22 décembre 2014 à 22:19
Dimanche 21 décembre 2014 à 0:26
Mercredi 17 décembre 2014 à 22:44
Tu me dis
Tu me plais tellement, mais j'ai une amoureuse, alors je, je restais loin
Tu me prends par la taille, tu me cherches partout
Tu m'embrasses, tu dors contre moi
Tu me dis rien, tu disparais
Tu me croises, tu es surexcité, insupportable
Tu me dis
T'es la plus belle, ça va vraiment mieux avec mon amoureuse, on est bien
Tu me dis
J'peux être ton flirt, non, je n'aurais pas fait l'amour avec toi, non, jamais
Je ne te dis rien parce que je me dis que c'est à toi de me dire
Je ne te dis pas que j'ai envie d'apprendre à te connaitre
De m'asseoir comme au balcon, à côté de toi, de discuter
Je ne te dis pas que j'ai bien compris, que je ne veux pas flirter
Tu me vois arriver, tes yeux s'ouvrent en grand
Tu me dis
Qu'est-ce que tu me dis ?
Tu t'approches
Je te mords la lèvre
Le soir,
Je me dis
Un vrai baiser ou pas de baiser
Putain
Toi, tu dis rien
Vendredi 14 novembre 2014 à 22:19
c'est rageant,
je voudrais me vautrer dans les mots
poser une bombe de lettres dans mon silence
y décapiter ma tête pleine de vers
éclabousser le reste du monde
vos existences donc
mais par respect désormais,
je ne peux pas
c'est frustrant
très
Lundi 10 novembre 2014 à 20:37
Hier, debout l'un en face de l'autre avec mon vélo à côté, dans le couloir de l'immeuble, j'ai pleuré comme ça, en disant des phrases, en regardant le sol, je ne pouvais pas le regarder lui, ce qu'il alignait m'était si creux, si vide, je ne pouvais pas le regarder, alors je fixais des points lointains et peu importaient les larmes, j'ai dit quelques mots sans y croire, mais assez soulagée qu'il m'ait suivie jusqu'en bas, tout de même, il reste un peu de notre instinct à tous les deux, il reste un peu de ça
tout le reste n'est que poussière
pas d'ami pas d'amant pas d'amour
comme je vous hais
quand j'ai mal
Samedi 8 novembre 2014 à 0:47
Pardon, voilà, malin, ça, j'ai envie de crier, maintenant,
pas envie de dormir, envie de crier, voilà, ça, pardon, maintenant, topi-top.
Fais pas le con, s'il te plait, et reviens un peu. Oh, juste un peu, t'inquiète, un peu.
Je me contrôle à mort, j'apprends chaque seconde à me contrôler, s'il te plait, reviens.
Je ne dis rien, écoute, je n'ai rien dit du tout, tu peux marcher dans mon silence, dormir dans mon silence, prendre l’ascenseur dans mon silence, je ne dis rien. Enjoy l’ascenseur, c'est cadeau j'te dis.
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