va-t-en, Louise
je m'y emploie, pour tout le temps que je pourrai, te fiche la paix.
Vendredi 20 mars 2015 à 23:37
Lundi 16 mars 2015 à 22:23
Mardi 3 mars 2015 à 18:06
Vendredi 27 février 2015 à 22:18
Lundi 26 janvier 2015 à 21:06
Lundi 12 janvier 2015 à 18:54
Lundi 12 janvier 2015 à 18:52
Lundi 12 janvier 2015 à 18:48
Dimanche 4 janvier 2015 à 12:21
Toutes mes alvéoles se sont déployées, ont sorti leurs antennes, ont happé l'oxygène. Légère ivresse.
Depuis cet instant là, tu appartiens à une autre réalité, que je ne peux désigner. Je n'ai pas reçu la cartographie de mon cerveau, et j'ignore, de fait, où tu y es rangé. Mais j'ai eu la sensation d'un coup d'essuie-glaces qui te pousserai vers l'ourlet de mes paupières, d'où je ne saurai t'apercevoir.
C'est étrange quand on sait toutes les petites minutes passées suspendues à ton épiderme. Et pourtant, sans cruauté aucune, je me félicite de cette liberté et de cette solitude. Je suis bien soulagée de ne pas déambuler avec l'idée précise et permanente de toi dans les pensées. Je refuse avec sérieux de m'amouracher en distance.
Mais je sais que cet oubli de toi n'est en aucun cas définitif, et je redoute que tu ne viennes doucement, t'installer dans mon horizon. Je ne veux pas vivre avec un noeud au coeur.
Je suis curieuse de savoir s'il est possible de dérouler ce fil là, et qu'il ne s'emmêle pas; pas trop vite.
Samedi 3 janvier 2015 à 12:29
Je suis assise là et je pense. Enfin, je pense... Je pense comme quelqu'un assis dans un train à 04h00 du matin. Je pense sans y penser.
Je regarde les lignes de neige passer : oranges à la lumière des veilleuses des cités, grises dans la lune.
Je baille et me demande d'où t'est venue cette incroyable patience avec moi. C'est le détail qui dénote des habitudes,
Sur les zones industrielles les lampadaires inondent clarté, crue. La neige, blanche.
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