Dimanche 2 novembre 2014 à 23:08
Lundi 20 octobre 2014 à 19:44
la façon qu'a la frustration de me déchirer
quand je vous croise dans la rue, dans le métro
quand vos absences sont plus à noter que vos présences
quand rien n'est expliqué et tout n'est qu'imagination
parfois je voudrais pouvoir écrire vos prénoms en gros et gras
parce que je ne comprends pas, parce que je ne sais pas
-
mais je n'ose pas.
alors j'écris le brouillard,
un samedi matin.
et pour le reste, quand je te croise dans la rue, sur un passage piéton,
je décroche mon téléphone et hurle dans l'oreille d'un ami.
vous êtes si pressés, je vous regarde passer.
je suis un peu fatiguée
d'attendre
autre chose
Lundi 20 octobre 2014 à 13:52
Vendredi 10 octobre 2014 à 9:46
Dimanche 21 septembre 2014 à 22:27
Alors je me suis relevée, je me suis assise à l'écran de l'ordinateur, je me suis abruti un peu les yeux. Pour ne plus le voir, pour ne plus rien voir.
En fait, c'est de cela qu'il s'agit : je ne me suis plus endormie sans être abrutie.
Dimanche 21 septembre 2014 à 22:08
Mardi 16 septembre 2014 à 12:39
Vendredi 12 septembre 2014 à 21:55
Jeudi 11 septembre 2014 à 11:28
passer l'hiver
aimer l'été
s'exercer à la sincérité
s'asseoir dans la cuisine
rire plus souvent
pleurer un peu
appréhender le corps
voyager
agrandir la ville
lire à haute voix
déguster la paresse
laisser courir le silence
prendre de la place
donner tort au non-romantisme berlinois
avoir des rendez-vous
ne pas flancher
grandir
frémir d'appétit
bricoler une intimité
inventer de nouvelles habitudes
s'endormir avec une bougie allumée
me manger les seins
cesser les fuites
boire un verre de vin
me montrer les épices
écouter la vie comme elle est ailleurs
prendre du recul
avoir des frissons
éprouver le manque
essayer la sagesse
rayez la mention inutile
ajoutez la vôtre
Mardi 9 septembre 2014 à 0:01
Je n'aime pas fermer les yeux et te voir, toi qui danse avec les libellules, toi qui te moque amer.
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