Vendredi 26 décembre 2014 à 17:04

J'ai le ventre noué, je me sens fatiguée et j'ai désormais un tourniquet de panique au niveau de l'aorte. C'est en partie l'idée de te voir qui ne me tranquillise pas plus que ça. Les prochains jours vont être un peu compliqués, je me sens déjà des envies de pleurer. Il faudrait presque que je me morde la main pour me réveiller. J'ai dis à une amie que je passais manger des gâteaux et je suis tétanisée ici, à ne pas vouloir aller jouer le jeu de la civilisation. Il faut que je prépare mon sac, que je dorme la nuit, que je range l'appartement. Mais surtout, que j'aille danser. Je n'aime pas du tout composer avec mon œsophage quand il se transforme en passoire, je regrette profondément que Stephan soit déjà parti aux aventures, un trajet de bus avec lui m'aurait ressourcée. J'ai envie de l'épaule de Stephan sur un banc de la gare centrale, de ses bras dans la nuit à l'odeur d'une pizza.

Plus tard, cela faisait dix minutes déjà que je rentrais et sortais de l'immeuble sans savoir si je voulais prendre mon vélo dégonflé ou le bus sans porte-monnaie. Finalement tétanisée de froid sur mon vélo, je me suis hyper ventilée à l'oxygène, concentrée comme une furie sur un rythme de respirations régulières, pour ne laisser aucune chance au nœud de larmes de m'étouffer, à la crise de panique de me déborder. Je n'aime pas les départs quand je suis dans cet état là. Merde, quoi.

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