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Mardi 13 mars 2018 à 11:59

Berlin, j'aime ta luminosité. J'aime quand tu viens gratter à mes paupières le matin, et que perdue par cette nouvelle habitude, je n'arrive pas à me rendormir. J'aime quand tu me cueilles après le travail hors de la nuit, quand tu m'accompagnes à la maison dans une ébauche de soirée, dans une esquisse d'obscurité. J'aime sortir de la maison et que ta clarté me tape dans les poumons, quand ton ciel frais me porte quelques secondes et me sort de ma tête. J'aime, Berlin, quand tu t'infuses dans mon cuir chevelu, quand tu tripotes mes neurones de vie, j'aime quand assouplis tes horaires d'ouverture, quand tu laisses l'interrupteur plus longtemps allumé, quand tu installes ta veilleuse de printemps, quand tu inventes l'indulgence et nous prends par la main.

Ça ne dure jamais longtemps, mais cette courte accalmie est si salutaire et si douce à vivre, quand tu te secoues et laisse tomber tes restes d'hiver sur les trottoirs... J'aime, Berlin, quand tu sifflotes quelques airs de lumière.

Mardi 13 mars 2018 à 11:57

http://clignotants.cowblog.fr/images/20011/35212589563ed06975972hnef5820.jpg 

Vendredi 16 juin 2017 à 23:50

 " - Je n'aime pas vraiment les humains. "

C'est la nuit, il fait vent et frais, tu pédales dans les petites rues entre là-bas et chez toi et tu te demandes si tu as bien exprimé les choses. Est-ce que tu n'aimes pas les humains ? Tu réfléchis. As-tu mis assez de nuances dans ces quelques phrases ? Bien sûr que non, tu ne mets jamais assez de nuances. Nulle part. Ni dans le choix des couleurs, ni dans les éclats de rire, ni dans les jugements sur le reste du monde.

Tu as dit que tu n'aimais pas vraiment les humains et tu te demandes tout à coup si c'est vrai, ou si c'est juste une phrase que tu as pris l'habitude de dire.

Tu as dit que tu avais besoin de solitude, et ça, peu importe dans quel sens on le prend, c'est vrai. La solitude comme horizon. Et les humains, là dedans ? On les aime ? On les tolère ? On en a besoin, comme la variante d'une équation vitale ?

On aime les humains parce qu'ils te tirent à la vie. Ils te forcent à monter à la surface, à chercher la respiration, à garder la lumière allumée, à faire tourner le petit moteur du dedans. Mais c'est infiniment fatigant, aussi, à l'intérieur de moi, l'humanité. Être vivante et consciente, ça prend un énergie du tonnerre, ça défait sans cesse l'épiderme, ça vide les étagères. Il faut, éternellement, repriser le costume, remettre de l'épaisse douceur sous la peau, faire l'inventaire de ce qu'il reste et de ce qu'il manque. Et pour cela, il faut la solitude. Rien que la solitude.

Et tout à coup, on ne fait plus très attention, on marche trop à la limite - ma limite, on est allée trop loin, et les humains ont envahi le minuscule aéroport de ta tête. Il y a des humains partout qui chahutent et plus de place pour tes cerfs-volants, tes avions de papiers, tes bateaux échoués, tes promenades de tranquillité.

C'est là que tout chavire. C'est là, à ce moment précis, que tu recommences à ne plus aimer les humains. Ils apportent tempête et désordre et fatigue. Ils te cognent contre les bords et c'est désagréable. Quand ils parlent ça crie et ça fait mal. C'est là que tu fuis.

Tu as beaucoup fui. Longtemps et avec persistance, tu as fui.

Parce qu'il n'y avait nul espace pour la solitude. Parce que c'était une vie à toujours se frapper l'humanité, dans chaque seconde. Alors tu courrais d'un point à l'autre sans comprendre vraiment pourquoi, tu courrais pour ne pas être à proximité de ces gens qui avaient décidément un besoin fou de vivre tout autour de toi...

Maintenant, si on réfléchit bien, c'est différent, et pas seulement parce que tu as grandi. Oui, bien sûr, on apprend, on cherche un peu de paix, on tente de marchander avec la sagesse.

Mais surtout : tu as désormais ta tanière. Ton trou, ta grotte, ton nid, tu as tes clefs dans ton sac, et tu peux, toujours, rentrer chez toi et disparaître de la surface de l'humanité.

Remonter tout doucement tes horloges intérieures.

Alors désormais, ce n'est plus tant que tu n'aimes pas les humains,

c'est que tu as besoin, comme on compte les grains de sables, de regarder les exactes secondes que tu as en réserve dans ta boite à humanité, pour ne pas secouer cette boite là.

elle est belle et précieuse, cette boite à humanité,
c'est juste que la tienne a des limites très précises

et parfois, un peu fragiles.

Samedi 11 février 2017 à 15:45

Je suis si souvent un poux. Je vais si souvent mal. Et l'amoureux, il est là, il reste. Patient. Compréhensif. Tout à l'heure, pour la millième fois ces derniers jours. Je me suis enfermé dans mon araignée. J'ai l'impression que quelqu'un me donne des coups de pieds dans le thorax pour que jamais je ne puisse me lever. Je voudrais pleurer mais ça sort pas. J'aimerais respirer mais ça le fait pas. Je dois aller travailler et je sais que mon corps va coopérer à la dernière minute. Pas celle d'avant. La dernière minute, celle de la douche, de la course, du métro, du retard. 
Pour la millième fois ces derniers jours, je ne le regarde pas, je ne l'ai pas regardé. Je suis cassante, tranchante, loin. Évidemment, qu'il est perdu, qu'il a la trouille, qu'il ne sait pas quoi faire de moi, de lui. Mais il ne m'envoie pas bouler. Même quand je suis si peu aimante. L'amoureux ne repousse pas, l'amoureux ne dis pas Tu m'emmerdes. Quand j'arrive à nouveau à parler, il écoute, il veut savoir. Savoir ce qu'il se passe dans mon corps, ce qu'il se trame dans ma tête, ce que je souhaite, ce qu'il me faut. Il préfère être au courant que râler. Il veut être préparé et il accepte. 
Il connaît. Aussi. Il connaît autrement mais il connaît. 
L'amoureux ne me rejette pas quand je le rejette et c'est précieux. Il ne me dit pas Arrête ton cinéma. 
Des fois je me dis si un jour je n'ai plus cet amoureux. Si un jour j'ai un autre humain dans mon intimité, si cet humain colère dans mes châteaux forts, qu'est-ce que je ferai ?
 L'amoureux et moi on n'est pas parfaits. On est pas lisses, on n'est pas constants, on n'est pas toujours amoureux. Mais on a de la chance, là. Aujourd'hui.

Vendredi 27 janvier 2017 à 15:27

Paris ! Paris !
J'ai marché au hasard, un peu fatiguée, un peu triste, le cœur n'y était pas. Je ne veux pas rentrer à Berlin, je suis bien, là. Oh, ce n'est pas que je t'aime, Paris. Je n'ai pour toi rien d'autre que l'affection éphémère. Tu ne pèses pas dans la balance, Paris. Tu es simplement ma dernière halte avant le retour. Ce retour dont je ne veux rien. Berlin ne m'appelle plus, ne m'aimante plus, nous nous sommes perdues. Évidemment, je l'ai aimée. Mon amour de Berlin, c'est une boite d'allumettes. Je les ai regardées flamber les unes après les autres, des mois durant, fascinée. Un jour, il n'y a plus eu d'allumettes dans mon paquet. J'ai été longtemps persuadée que j'allais en trouver de nouvelles. Mais il a fallu que j'admette que non. J'avais eu ma passion et désormais il n'y aurait plus de cet enthousiasme là. Je vis donc à Berlin sans flamme. Ce n'est pas un drame. Je sais. A travers les jours j'entends mes allumettes craquées gigoter dans le fond de ma poche. Parfois, l'espoir flou, je cherche dans mon paquet une allumette neuve, qui se serait cachée tout ce temps. En vain, bien sûr. Certains soirs, l'étincelle d'une cave de nuit m'éblouit, je me dis que c'est le retour de l'amour, j'y crois le temps de la danse; mais au matin toi même tu sais. J'ai aimé Berlin, Paris, ne me fais pas dire ce que je n'ai pas dit. J'ai aimé Berlin et je n'oublierai pas cet amour. Mais là, fatiguée, je cherche la sortie de secours.

Jeudi 26 janvier 2017 à 17:59

Papa,
j'y pense pas vraiment à ta mort. Je sais que tu l'es, mort, mais c'est tout. Depuis ces mots
Ça y est, c'est fini, papa quand je me suis penchée sur ton cercueil, je ne me suis plus adressée à toi. Je t'ai foutu la paix, t'es laissé ne plus être là.
J'étais au cinéma ce soir et tu n'as pas idée comme j'avais besoin de cette bouffée d'air frais. Le générique s'est jeté dans la fin et immédiatement j'ai pensé à toi. Est-ce que tu as regardé le film avec moi, papa ? C'était bien, toutes ces couleurs, toutes ces mélodies, est-ce que là où tu es il y a  de si jolis décors ?
Je t'emmène là dedans, papa, je ne te laisse pas où tu es. Je te prends avec moi, quelques minutes, bordel, viens, papa, on ne laisse pas
ça là, pas cette chambre là, pas ce lit là, pas ces draps là, viens, je t'invite, on va se faire la malle un coup, rejoins-moi pour un quart d'heure, je sauterai à pieds joints dans la pluie et je te regarderai rire mouillé.
Une dernière fois valide, une dernière fois drôle, une dernière fois dans un tshirt rose. Alors, on fait
ça, papa ? Allez, dis-oui. Sérieux, je t'emmerde si peu. Tu pourras m'appeler comme tu veux.

Lundi 16 janvier 2017 à 22:16

Ce soir, le petit garçon qui met du vernis sur ses pieds d'enfant merveilleux a répété des minutes entières, sans pause et sans interruption " ze veux dormir avec Louise " et son bébé de petite soeur m'a tendu les bras à l'infini, et c'est précieux et beau et précieux encore et précieux et si précieux. C'est tout ce que j'ai souhaité aujourd'hui, le réconfort auprès de ces deux humains si petits si jeunes, c'est tout ce que j'ai souhaité, profiter quelques minutes de la hauteur de leur enfance, et ils sont venus à moi avec mille fois plus d'amour que je n'aurai osé imaginer et c'était un beau hasard, une belle circonstance, une rencontre au poil, au fil, au funambule.

Lundi 16 janvier 2017 à 22:14

Papa,
ce n'est pas tant que tu meures qui m'a retournée et secoué la tête au-dessus du sol, c'est que tu meures naturellement. Quoi ? Attendez, pardon ? C'est l'aorte ? L'aorte, comme une aorte qui cesse d'être là, de faire son boulot d'aorte, l'aorte comme sabotage du navire ?
Après tout ce que la vie t'a mis dans les dents, papa, j'étais persuadée qu'elle n'irait plus te déranger, mais que c'était toi, qui allait lui claquer la porte au nez, que c'était toi, dans votre dispute désormais sans issue, qui allait éteindre la lumière et lui dire de bien aller se faire foutre. Et vois-tu papa, cela me semblait aller de soi, après toutes ces années, j'avais intégré ingéré digéré cette idée que ce serait toi qui partirait à l'heure de ton choix.
On me dit dans l'oreillette que non, c'est bel et bien ton corps qui a lâché, après s'être pourtant accroché à la rambarde du monde sans relâche. On s'est tous demandé d'où venait cette incroyable rage de rester à flot, de ne pas couler, d'où venait et revenait ce corps avec cette monstrueuse force de combat, et qui, sans la moitié du fonctionnel, t'a fait tenir, abîmé mais entier dans la tête. Abîmé parce que tu ne la désirais pas vraiment, cette existence comme elle t'était imposée. Mais tu as été fidèle, fidèle à nous je crois, et arrêtez moi si je me trompe, tu n'aimais pas la tienne de vie, mais tu aimais les nôtres.
Comme beaucoup d'entre nous, mais toi particulièrement, tu n'avais pas d'aisance à dire l'amour. Mais on le savait ton amour, on le devinait et on le mesurait, je savais exactement où tu le mettais, dans quelle inquiétudes, dans quelles maladresses. Ne t'inquiète pas alors, si tu crois être parti sans avoir assez dit. Je nommerai cet amour si tu le veux, on pourra s'amuser à ça, ici entre nous, lister tes sentiments pour nous, que tu n'as pas vraiment su articuler, mais qui étaient bel et bien là.
Papa, attends, je vais dire Jean-Louis, Jean-Louis c'est pour tout le monde. Jean-Louis, je voulais te dire ici que tous là-dedans, là dans cette salle, tous on t'aime. Tu nous as emmerdés, ça oui, certains ont voulu te secouer, d'autres ne savaient pas par quel bout te prendre, ont dû te laisser à tes humeurs bougonnes. Tu n'as pas été facile papa, mais peu importe, on t'a tous aimés, sincèrement, avec respect, avec distance, avec maladresse, on t'a aimé, tu étais toujours toi, avec ton humour, ta provocation, tes pitreries. On t'a tous porté et on a tous souhaité que tu ailles mieux, de près ou de loin, on n'a pas la solution miracle pour être en paix, on ne l'a déjà pas pour nous, comment aurait-on pu l'avoir pour toi ? Mais il n'y a pas de reproches, tu as fait de ton mieux pour t’accommoder de cette vie, et ton mieux avait ses limites. On t'aime jean-louis, et je ne crois pas que l'on ait rien à redire de ton départ.
Moi je préfère que tu ne sois plus là, plutôt que dans ce corps que rien n'allait réparer, qui aurait plus que jamais joué contre toi, avec ses plaies sans guérison.
Va ! La vie ne te tirera plus vers le bas, va en paix, et nous, ceux avec qui l'existence est plus clémente, nous restons et t'aimons.
Papa, attends, une dernière chose ! Je dis je, je dis nous, je parle pluriel ou singulier, mais il est un nom que je veux nommer. Augustin, Augustin le plus petit, le plus petit des grands, Augustin et votre lien si fort. Permets-moi papa, de dire une fois à tous l'amour inconditionnel que tu avais pour ton gars, comme partout et tout le temps tu lui souhaitais le meilleur, et que si tu avais pu, tu lui aurais emballé le meilleur dans un cadeau pour qu'il puisse l'avoir rien que pour lui. Quand je pense à toi, je pense à lui, je me demande ce que vous faites, où vous en êtes, si tu le fais tourner en bourrique. Tu t'en aies voulu de plein de choses, tu avais l'impression que dans ton job de père tu aurais dû lui peindre la vie en rose, tu aurais dû avoir le super pouvoir de l'épargner et le garder en sécurité. Mais ce n'est le job de personne papa; et on se l'ai dit la semaine dernière, comme il a la classe, ton gamin, comme il a l'air d'aller bien, comme il a pris de la lumière et de la grandeur. Ne t'inquiète pas, tu l'aimes et il le sait, il ne t'a jamais boudé jamais repoussé, ne t'inquiète pas, on garde un œil sur lui pour toi, et puis papa, qu'on se le dise : ton fils c'est un putain de beau gosse !
Voilà, je m'arrête là, sur la vie pleine de promesses du plus jeune d'entre nous, j'espère que ça te va comme hommage, papa.
Ici nous vibrons ensemble en ta direction, chacun fera son deuil à sa manière, mais ici et maintenant, à l'unisson, nous t'aimons, papa, nous t'aimons Jean-Louis.

Lundi 16 janvier 2017 à 22:12

Alors ça y est papa, tu es parti.
Le coup de téléphone, c'était il y a quelques secondes.
Je ne sais pas encore comment tu es parti, si c'est arrivé ou si tu l'as choisi. Je me demande s'il est quelqu'un avec qui tu as autant déconné de ton suicide que moi. Ce n'est pas tant qu'on en riait, plus que ce n'était pas un tabou. Que tu l'évoquais, je ne le balayais pas au lointain, je te disais que oui, je savais, que ça faisait toujours parti des chemins possibles de ta vie.
Je ne sais encore rien et j'ai cette conviction pourtant que tu y as été de ton plein gré. Peut-être un appel dans quelques minutes me donnera tord, m'énoncera la mort naturelle.
Je souhaites juste papa, que tu aies revu Augustin, lui qui plus que quiconque sur cette planète a été exposé à toi, a vécu les tumultes du lien avec toi et les affres de ton mal de vivre. Vous avez été tellement liés et tellement le nez l'un dans l'autre, j'espère de toutes mes forces que tu as eu ce geste d'une soirée normale à mettre comme dernière dans son calendrier à lui, le plus petit, le plus petit des grands, le bel humain en devenir.
Pour nous, ne t'inquiète pas, on le sait que ce n'est pas adressé au reste du monde, que ce n'est adressé qu'à tes intérieurs, qu'à tes organes vie et tes mésententes avec les arrangement d'être conscient.
Je ne t'en veux de rien, nulle part, papa, il n'y a pas de colère, pas de reproche, je te le promets.
Il y évidemment le choc, mais ce sera tout pour moi. Je sais que tu as fait de ton mieux pour t’accommoder de cette humanité, et que ton mieux avait ses limites que personne ne remettait en cause. Que je ne laisserai personne remettre en cause.
Je me pose en gardienne devant ton départ, papa, je ne laisserai rien insinuer que tu as été faible, je me tiens ici, droite face à ton départ, je me tiens ici avec qui voudra, je te laisse partir si c'est ce que tu voulais, tu as été toujours toi, avec ton humour, ta provocation, tes pitreries, sans naturel pour dire l'amour.
Ne t'en fais pas, va, ton amour, on le sait, on le devine et on le mesure, je sais exactement où tu le mettais, dans quelles inquiétudes, dans quelles maladresses. Je nommerai cet amour si tu le veux, on pourra s'amuser à ça, ici entre nous, lister les preuves d'amour de toi à nous, que tu n'as pas vraiment su articuler mais qui était bel et bien là.
Je te préfère parti que dans ce corps que rien n'allait réparer, que dans ce corps qui aurait plus que jamais joué contre toi, avec ses plaies sans guérison.
Ne t'inquiète pas, respire, tu peux respirer désormais, la vie ne viendra plus te tirer vers le bas, tu t'es affranchi de ça, tu t'es défait de son emprise, va !
Nous, ceux avec qui la vie est plus clémente, nous restons, nous restons et t'aimons.

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