Dimanche 27 juillet 2014 à 0:19

Ma peau a l'odeur de toi, ma robe six fois plus. Mon corps va à la fatigue, mais ma tête reste perchée sur ces pulsations qui m'ont drainée. J'ai la bouche qui brûle, d'avoir trop goûté, j'ai la bouche qui dit Maintenant, sommeil. Je devrais écouter mon corps, tout est pourtant très clair, mais il y a ce parfum de toi, là. Ce n'est pas assez, ou bien c'est déjà trop.

Jeudi 24 juillet 2014 à 18:01

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Jeudi 24 juillet 2014 à 10:48

Je ne sais pas si ce vent me fait du bien; mais il fait quelque chose, il s'engouffre sous les habits, par les jambes, il s'échappe par le cou, le foulard flotte, sauvage; on a des cheveux pleins les yeux. Tempête, ces bourrasques sont si rares à Berlin, elles frictionnent la vie, la rappellent à la surface, comme un jet d'eau glacée dans une douche tendre. Je veux me tenir à bout portant dans le vent, tout en haut du rocher, pressentant la chute, attendant l'envol.

Mardi 15 juillet 2014 à 0:16

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Lundi 14 juillet 2014 à 13:29

Je poisse. La brioche colle à mon estomac, la confiture ne descend pas, la lumière du jour colle à la peau de mon nez, de mes joues, c'est bouché, la nuit colle à ma paupière inférieure, l'ennui colle aux rideaux, le silence colle à la musique, la chaleur colle à mes os, l'immobilité coule dans l'eau de la douche.

Lundi 30 juin 2014 à 21:12

Jeudi 26 juin 2014 à 22:26

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Mardi 24 juin 2014 à 0:11

Quand j'avais le coude dans le plâtre, je dormais avec un oreiller sous le bras, pour que le sang circule et parce que c'était lourd, tout ce bazar. J'étais pas trop rassurée, je protégeais mon bras en le tenant avec mon autre main, le plâtre bien calé contre mon ventre, au chaud. Le jour où un infirmier a libéré mon coude, je me suis retrouvée beaucoup plus légère mais surtout à moitié seule dans mon lit. Toutes ces nuits, j'avais eu l'impression de veiller sur un bébé, une petite chose toute tiède au creux de moi. Je m'étais prise d'affection pour cette sensation là.

Depuis, finalement, l'habitude est restée. Quand le sommeil vient, je blottis un petit coussin à mon ventre. Pas un grand, un grand prend trop de place, ce serait comme faire semblant d'un corps. Je veux le petit, celui qui se serre à mon nombril et me chauffe juste ce peu de peau. Là, juste là, je trouve un apaisement, quand tout le reste se crie se tord, juste là tout est paisible, entre mes bras repliés sur mon ventre autour du petit oreiller.

Quand j'essaie de faire sans, c'est la tempête dans mon corps. C'est comme s'il ne trouvait plus le calme qu'en devenant un abri, un refuge. Parfois je me dis que l'on ne peut pas être enceinte d'un bout de tissu. Peut-être un peu quand même ?

Lundi 23 juin 2014 à 14:53

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Dimanche 22 juin 2014 à 17:36

16h, sonner
pour prendre un bain

les faire tomber du lit

le voir tomber amoureux

penser : quel luxe
le sait-il

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