Vendredi 27 février 2015 à 22:18

J'ai une envie et une tendresse pour toi, il y a un peu de place ici où tu serais le bienvenu, où tu es même souhaité. Je ne sais pas sous quel prétexte te convoquer, juste pour avoir le temps de te dire ça, de te dire, Bordel garçon, j'ai un bon feeling avec toi, voudrais-tu s'il te plait t'inviter un peu dans ces jours ? J'essaie d'être patiente et de me faire une raison, je suis patiente, je me suis même fait trois ou quatre raisons, mais tout de même, je suis un peu papillon quand tu es dans les parages et un peu chantante quand tu es en approche. Je te pique de temps en temps, je te demande un peu plus que ce rien du tout, je ne sais jamais si ça tombe dans le vent ou par la trappe par laquelle toujours tu t'enfuis. Il semblerait que le vent te garde quelques-uns de mes échos, il semblerait que d'une fois dans l'autre tu n'aies pas oublié. Sous quel prétexte te convoquer, juste pour te dire ça, Bordel garçon, j'ai parfois juste envie de dormir entre tes bras, bordel garçon, j'ai parfois juste envie de me promener avec toi, j'aimerais qu'il y ait entre nous comme une confidence occasionnelle, comment te demander si tu veux bien; ou si tu ne veux pas, si on se volera toujours un baiser deux fois l'an, comme ça, l'air de rien, en regardant ailleurs. J'ai bien aimé avoir un peu de ton épiderme sous mes paumes, mes bras dans ton tee-shirt, après tes épaules, les yeux vrillés dans les tiens, je ne te propose pas de l'amoureux, je ne te propose pas de l'amant, je ne te propose même pas de l'ami, mais est-ce qu'un bricolage d'humain privilégié, est-ce que cela pourrait t'aller ? J'ai comme une confiance en toi, tu vois. Peut-être que je me berce d'histoires, mais non, je crois que la liste des impossibles est assez claire; il reste pourtant une lucarne où l'on devrait pouvoir s'amuser d'un lien, non ? Allez, garçon, je te jure, je ne crois pas être dangereuse.

Dimanche 1er février 2015 à 17:53

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Lundi 26 janvier 2015 à 21:06

Ne me dis pas "Embrasse-moi" quand tu me quittes, ne me dis pas "Sois tendre" quand le fil du téléphone en nos ventres est noué. Ne me donne pas d'impératifs de douceur dans la douleur. C'est beau de pouvoir lancer une fleur quand la lumière s'éteint, je ne sais pas le faire. J'ai appris la tendresse, elle vient doucement, certes toujours trop peu, mais elle vient aux heures où les aiguilles se font velours. Je ne sais pas être caresse quand le pas du temps me tape les tympans, lorsque les secondes me tombent dru sur la tête. Ne me dis pas "Embrasse-moi" quand tu me quittes comme une porte qui claque, idiot ! Si tu veux un baiser, serre-moi et étouffe un instant le bruit de la montre que j'ai avalée.

Vendredi 16 janvier 2015 à 23:41

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Lundi 12 janvier 2015 à 18:54

C'était la première fois que j'étais amoureuse depuis toi. Ça a duré le temps d'un battement de cerf-volant.

Lundi 12 janvier 2015 à 18:52

Ce n'est pas vrai, je n'ai pas décidé, j'en ai eu la sensation. Là, transpercée, la sensation. Rien de plus. Aussi cruel que cela puisse paraître. Je n'ai pas décidé.

Lundi 12 janvier 2015 à 18:48

Doit-on s'empêcher l'écriture, si on pense qu'elle a le pouvoir de vérité ? Si on imagine qu'au pinceau dans nos pensées, elle fait office de révélateur d'ombres, de lumière ?
Si j'écris le non-amour de toi, est-ce te condamner ?

Je viens à toi avec déjà du recul dans mes pas.
Je te fais la promesse de ne pas chercher à saboter quoique ce soit.
J'espère ne pas abîmer cette fois-ci la rencontre de l'autre fois. Laissons faire.

Lundi 5 janvier 2015 à 1:54

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Dimanche 4 janvier 2015 à 12:21

Quand tu as pris l'escalier pour descendre au métro et que j'ai pris le trottoir pour descendre la rue avec mon sac à dos,
 
mon corps a pris une grande inspiration.

Toutes mes alvéoles se sont déployées, ont sorti leurs antennes, ont happé l'oxygène. Légère ivresse.

Depuis cet instant là, tu appartiens à une autre réalité, que je ne peux désigner. Je n'ai pas reçu la cartographie de mon cerveau, et j'ignore, de fait, où tu y es rangé. Mais j'ai eu la sensation d'un coup d'essuie-glaces qui te pousserai vers l'ourlet de mes paupières, d'où je ne saurai t'apercevoir.

C'est étrange quand on sait toutes les petites minutes passées suspendues à ton épiderme. Et pourtant, sans cruauté aucune, je me félicite de cette liberté et de cette solitude. Je suis bien soulagée de ne pas déambuler avec l'idée précise et permanente de toi dans les pensées. Je refuse avec sérieux de m'amouracher en distance.

Mais je sais que cet oubli de toi n'est en aucun cas définitif, et je redoute que tu ne viennes doucement, t'installer dans mon horizon. Je ne veux pas vivre avec un noeud au coeur.

Je suis curieuse de savoir s'il est possible de dérouler ce fil là, et qu'il ne s'emmêle pas; pas trop vite.

Dimanche 4 janvier 2015 à 11:59

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