Quand j'étais adolescente parfois j'ai voulu mourir, adulte plus jamais je n'envisage la mort, c'est trop dramatique, mais parfois je regrette que la disparition n'existe pas, un coup de chiffon et hop, tout cela n'est jamais arrivé, je ne suis jamais née.
Dimanche 30 octobre 2016 à 17:03
Quand j'étais adolescente parfois j'ai voulu mourir, adulte plus jamais je n'envisage la mort, c'est trop dramatique, mais parfois je regrette que la disparition n'existe pas, un coup de chiffon et hop, tout cela n'est jamais arrivé, je ne suis jamais née.
Dimanche 30 octobre 2016 à 17:02
et paf, en trois secondes, ça te fauche, la jalousie
et pire encore que la jalousie : la culpabilité d'être jalouse
quelle amoureuse est jalouse de ses amis ?
non mais vraiment, est-ce que ce monde est sérieux ?
Tu te troues le cul du matin au soir à faire que tout ça ait un peu de sens, le pire du mieux c'est bel et bien que ça fonctionne, que c'est joli et que ça a de la gueule, et puis il dit "truc et machin passent à l'improviste" et tu te retrouves enferrée dans une mauvaise humeur de tueuse.
mais enfin, Louise ? quelle pauvreté d'humanité t'amène ici à cette heure ? quelle marche as-tu ratée dans le gribouillis de ton âme ? y'a clairement un trou quelque part. je pense que c'est même plus une marche dont on parle : tu as du dévaler tout l'escalier.
Maintenant tu es dans la cave. J'irai pas te chercher.
Vendredi 14 octobre 2016 à 20:08
Et pour les petites âmes qui ont envie, il y aura un live dans facebook !
En cliquant sur l'image tu vas sur la page de l'événement où le live sera visible je pense.
Sinon je partagerai le lien sur ma page. Bisous doux.
Lundi 30 mai 2016 à 23:53
J'ai mangé de la mousse au chocolat avec un brin de bonne humeur au bout de la cuillère, l'impression que le jour m'appartient par tous les bouts et que je pourrais bien en faire une pelote de paresse ce serait égal parce que ce serait délicieux. J'aime l'idée que les magasins soient fermés, que mon frigo n'ait rien à redire dans le déroulement de ma journée, j'aime l'idée que les dimanches se bricolent toujours d'une manière ou d'un autre, s'improvisent et se colorent comme aucun autre jour de la semaine, dehors il fait été et je vais aller danser.
J'aime les dimanches à Berlin. Ce sont des respirations. Ce sont des pics de liberté.
Peut-être un petit pas réconciliée ? Peut-être pas.
Qu'importe. C'est dimanche.
La vie, quoi.
Lundi 30 mai 2016 à 23:52
Lundi 30 mai 2016 à 23:51
Quand est ce qu'on est seul ? J'ai le monocycle de la colère qui fait des 8 entre mes yeux, qui me broie les arrêtes du nez, il dévale l'escalier de mes cotes, dérape dans un nœud de l'aorte, perd une pédale en butant à l'œsophage. C'est tellement ridicule, un monocycle, je n'en reviens pas qu'il soit si lourd, si brutal, si destructeur. C'est un petit monocycle de rien du tout, à peine équilibriste, même pas véliplanchiste, un petit monocycle qui se prend pour un bulldozer, un chien de combat, une horde de guerriers. Monocycle petit monocycle de rien du tout, que feras-tu quand je fermerai les paupières, toi qui n'a ni phare, ni roulettes ? Monocycle de la colère, la nuit me donnera victoire, tu n'y vois rien en son royaume et tu ne tiendras pas jusqu'à demain, je sortirai gagnante de ce combat de bêtise, alors laisse tomber, va, fous moi la paix. Allez, file, je te dis, cesse de me traîner dans les pattes, tu as l'air de quoi vraiment, à te faire mousser, à te donner du pouvoir, personne n'y croit, tu n'es rien, tout au plus un interrupteur à migraine, et il n'y a pas de gloire à cela, pas de gloire à cela.
Lundi 30 mai 2016 à 23:50
Lundi 30 mai 2016 à 23:49
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