Mardi 9 septembre 2014 à 0:01

N'y a-t-il vraiment aucun mot ou est-ce une tentative de ne pas inscrire les sensations, de les garder loin ? Ignorer, par exemple, le souvenir de vos baisers. Si je nomme vos lèvres aux miennes, en seront-elles plus réelles ? Faut-il être un monstre de silence pour être si doux sous la langue ? Est-ce vos égoïsmes et vos étrangetés qui vous donnent cette saveur ? Quand je mange à d'autres palais, je me demande. Pourquoi ne peut-on pas avoir les amants que l'on désire ? Quel sens ont les autres au regard de vous hantant ma mémoire ? Il aurait peut-être fallu me taire encore, fermer le cahier, laisser le crayon. Abandonner.

Je n'aime pas fermer les yeux et te voir, toi qui danse avec les libellules, toi qui te moque amer.

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