Lundi 16 mars 2015 à 22:23

Je suis tellement épuisée, roulée en boule comme un chiot dans le coin de mon lit, je regarde la lampe depuis une éternité sans réussir à lâcher prise. J'ai bien essayé d'appeler mille personnes, de tenter une diversion à mes paupières le temps d'un prétexte de conversation, de désamorcer les zombies de pensées, de reprendre le contrôle pour pouvoir tout éteindre. Pas un idiot ne décroche, je reste bloquée sur la lumière, je voudrais tellement dormir entre tes bras mais c'est le mirage de la fatigue. Je me retiens pendant une heure de t'envoyer un sms. Finalement je le laisse me filer entre les doigts, j'ai plus de principes, plus de force, à quoi bon. Je voudrais n'importe qui, n'importe quoi qui me dise Louise, va te démaquiller, je t'attends et je ferme la lumière, n'importe qui - n'importe quoi pour m'envelopper, me blottir, me caresser les cheveux quelques minutes. Je suis rendue à ce point précis de la fatigue où tout est tension, tendu, tendon. Que faire, sans toi, sans qui, sans quoi ?

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