Lundi 22 avril 2013 à 22:09

si tu devais changer de parfum je serais perdue
point de repère : cette odeur de toi

malmenée adulée traversée
elle reste

à nouveau aux frontières
je respire
je pense
j'y étais
je pense
j'y suis encore

électrons libres
le fil tendu
danse

et tout va bien

Mercredi 17 avril 2013 à 14:24

qui de moi de où
ne te broue
ne t'ébroue

ah ne t'ébroue pas
n'aie pas peur
de l'étreinte,
d'étreinte il n'y aura pas
je te donne la paix
donne moi le bras

je te sens te raidir
tu hésites à fuir,
puisque je te dis
que tu es libre,
je ne veux rien

j'ai du respect
de l'affection
mais pas de désir

alors cesse
de te cabrer

en selle !

Samedi 6 avril 2013 à 22:59

J'ai juste envie de dormir entre tes bras
dans le sillage de ton odeur chocolat

quelque part
où toi l'étranger
tu as saisi ma confiance

Mardi 2 avril 2013 à 12:15

 j'aime cette odeur de sommeil dans mes oreillers

ce voile entre paix et tendresse

cet invincible calme

cette forteresse imprenable

des murmures et de l'étreinte

Lundi 1er avril 2013 à 0:04

Cet hiver n'en finit pas de me donner de l'énergie, je me sens la rage d'une survivante. Je bénis cette neige qui me secoue les neurones et me donne envie de me battre, je redoute finalement l'arrivée du printemps et la mise en péril de cette parenthèse entre laquelle rien ne semblait impossible, simplement une question d'éveil et de volonté. Je veux encore ces bouffées d'oxygène sur mes braises. Si le temps s'adoucit alors moi aussi, plus besoin d'être coriace, de vivre chaque seconde comme une exception, comme une réussite, une revanche. La chaleur me liquéfie et j'ai l'ADN qui fout le camp. Finalement, je m'y retrouve plus dans les luttes solitaires.

Lundi 25 mars 2013 à 19:11

ce que je veux

ta langue sur mes seins
tes fesses entre mes mains

alors, tu viens ?

Jeudi 21 mars 2013 à 19:45

Tant pis si je ne dors pas, puisque tu me redonnes des points de vie et que je traverse tes suites avec une certaine légèreté. Tu seras, si tu l'acceptes, mon exception dans un quotidien qui se répète, mes percées de printemps dans un tapis de neige persistant, mes éclairs de lucidité dans les jours de désespoir. Le désir d'une farandole de couleurs dansantes, vivantes. Tu seras ma sève et mes envies de rire, ma folie certifiée, mais surtout, la preuve d'une existence adulte, indépendante et décidée. J'ai envie de naître avec toi. Puisque tu ne sais pas, puisque tout est à inventer.

Mercredi 20 mars 2013 à 0:00

quand j'étais amoureuse de toi
je portais la beauté
cette naïve certitude me manque
j'avais foi
 

Mardi 19 mars 2013 à 23:42

J'ai mal au coeur. L'idée de la liberté me cloue le ventre. Il y a tellement de portes fermées qui cloisonnent mes pensées que je deviens parano et me cogne aux invisibles. Un soupir de fatigue perle ma paupière. J'ai le corps qui implore son dû de grasses matinées mais mon appétit de lumières me soulève chaque matin; je cours avec la vie, je veux gagner, lui faire mordre la poussière : j'irai fouler le paradis. Je reviendrai chercher tous ceux qui ont raté le départ de la compétition. Les jambes cassées, les abîmés, les essoufflés. Nous formerons une jolie ronde et dormirons enlacés, enfants que nous sommes.

Oh, le repos mérité.

Jeudi 14 mars 2013 à 19:57

des larmes de crocodiles,
une fatigue de bébé,
un lâcher prise dans son cou,
une morve sur son épaule

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