Jeudi 14 mars 2013 à 19:55

Laisse-moi m'éteindre. Après tout, pourquoi s'acharner à garder les ongles enfoncés dans un morceau de chair vivante ?

Jeudi 14 mars 2013 à 12:50

toi l'animal sauvage
moi la flamme essouflée

Dimanche 10 mars 2013 à 2:00

 Deux heures du matin.
Des flocons gros comme des pétales dévalent le ciel.
Neige euphorie. La nuit se marrie.

Mardi 5 mars 2013 à 19:41

 
Cette odeur de printemps, c'est excitant.

Mardi 5 mars 2013 à 9:54

Le ciel s'est percé de bleu ce matin, le soleil a inondé Berlin. On éteint la musique des baladeurs, on se reconnecte à la vie. Si longtemps qu'elle restait tapie, silencieuse. Envie de dire, viens, prends-moi, regarde, je suis là. Les humains sont sortis par grappe de dix ou vingt. Ils fanfaronnent, trop heureux de cette annonce de printemps. Je ne comprends pas où ils étaient, tous ces mois. Quelles cachettes, quelles peurs, quels ennuis les retenaient et tout à coup les libèrent, et les voilà à se bousculer, se ruer dehors ?

Dimanche 3 mars 2013 à 14:39

oh vireto
tu vas devenir mon obsession
d'ici au mois de juin
que restera-t-il

je t'ai dans la peau
et je savoure
ces démangeaisons

Jeudi 28 février 2013 à 23:40

Respire : j'irai croquer des visages des nuques des torses

j'irai voir s'il est des parfums qui me font oublier le tien

toi même tu sais - toi même tu peux deviner

Mercredi 27 février 2013 à 1:36

Je te veux toi et je m'en fiche de tous les autres... Est-ce un mal ? Je veux sentir ton amour, susciter ton intérêt, attirer ton regard. Apprivoiser ta confiance. Trouver une harmonie dans la passion. J'aimerais prendre un coup de vieux entre tes bras, qu'on se fasse trois ou quatre cheveux blancs ensemble, découvrir la sagesse là où on l'a oubliée. Je voudrais te déchiffrer, te connaitre, avoir la clef de ton intimité, en être l'invitée. Je rêve d'une exclusivité. Un accord. Un trêve, une éternité, une promesse, une fierté.
Je pourrais te laisser t'échapper, puisque je ne suis pas ton ciel. Attendre que tu étouffes, te consoler, être ton oxygène secret. Mais tu es tellement convaincu de notre équation poison. Et je n'ai plus la patience de dormir sur ton paillasson, à guetter la lumière.
Je veux que tu m'ouvres la porte.
Tous les autres je m'en tape.

Je te flaire je te chasse tu m'apprivoises pour la vie.

Lundi 18 février 2013 à 1:19

Je ne suis pas assez roc pour survoler toutes nos attirances et toutes nos contradictions
à force il arrive que dans nos fables j'oublie la vigilance

je n'ai qu'un antidote à cet élan qui me jette à toi, la colère
parfois je n'en ai pas sous la main
c'est tout un processus

ne vient que la tristesse

je ne sais plus t'écrire
te traverser
écrire quand tu me traverses
je ne sais plus comment

c'est trop injuste
je ne peux
être sur mes gardes
êtres sur tes gardes

je ne peux pas
ne pas y goûter
quand tu me le tends
je veux 
mais ne

ah les regrets
les regrets

il fallait
que je faux
quand tu fallais

je ne peux t'avoir
ni te perdre

comment s'appelle
l'entre nous deux ?

Samedi 16 février 2013 à 23:51

Parfois tu m'habites si précisément dans l'absence que c'en est beau.
Je ne peux m'expliquer cette habilité du souvenir, 
cette puissance de l'imagination,
cette exactitude de la
reconstitution

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