Mardi 25 juin 2013 à 22:14
toujours
au calme d'un ailleurs
mes amants passés
retrouvent leur valeur
désir tenace
désir brusque
désir ténu
avec Corny
j'aimerais
une promenade
une tendresse
un amour
une confidence
du garçon du mois de juin
je voudrais
la bouche
le torse
du corps
et des nuits
je veux être loin
respirer
mais je préférerai
les respirer
manque
je leur envoie
des coquelicots
au calme d'un ailleurs
mes amants passés
retrouvent leur valeur
désir tenace
désir brusque
désir ténu
avec Corny
j'aimerais
une promenade
une tendresse
un amour
une confidence
du garçon du mois de juin
je voudrais
la bouche
le torse
du corps
et des nuits
je veux être loin
respirer
mais je préférerai
les respirer
manque
je leur envoie
des coquelicots
Mardi 25 juin 2013 à 21:52
La nuit arrive à petits pas. Il est tellement tard et il fait toujours jour, c'est fou. Le ciel est plein de reliefs et de contraste : des nuages, des envies de pluie. La nuit arrive et je vole. Rien ne m'a arrêtée, empêchée. J'existe sans but : ne reste que la destination. Ich geniesse es.
Mardi 25 juin 2013 à 21:49
comme elles sont douces et nécessaires, ces heures de voyage où rien ne se passe, destinées à l'attente. on fait des choses magiques : acheter à boire et écouter de la musique, lire un mode d'emploi d'appareil photo, le journal, un nouveau roman et un magazine. à paris, pain au chocolat et cookies. certes plus dégueulasses que délicieux, mais ils ont quand même un goût de revanche. qui veut se battre ?
Mardi 25 juin 2013 à 21:42
j'arrive aux frontières de l'épuisement je crois que
je pourrais dormir sans m'arrêter jusqu'au mois prochain
je pourrais dormir sans m'arrêter jusqu'au mois prochain
Samedi 15 juin 2013 à 21:59
je dois dire, que quand vous m'écrivez pour me dire J'ai lu tes lettres
quand vous m'envoyez une note à propos de la Lettre d'une fille à son père
quand vous ajoutez : J'ai pleuré, beaucoup / Je suis ému
moi, la marquise, ça me fait plaisir, ça me touche
je suis heureuse de cette deuxième vie à ces mots,
de cette autre lecture de clignotants
contente que ce format recueil
dépasse la boite aux lettres de Corny
la boite aux lettres de mon papa
et que ça arrive, presque,
dans la votre.
quand vous m'envoyez une note à propos de la Lettre d'une fille à son père
quand vous ajoutez : J'ai pleuré, beaucoup / Je suis ému
moi, la marquise, ça me fait plaisir, ça me touche
je suis heureuse de cette deuxième vie à ces mots,
de cette autre lecture de clignotants
contente que ce format recueil
dépasse la boite aux lettres de Corny
la boite aux lettres de mon papa
et que ça arrive, presque,
dans la votre.
Mercredi 5 juin 2013 à 1:38
hey l'enfant sauvage
finalement
tu me manques un peu
faute de mieux
tu me retenais vivante
tu étais ma mise au point
automatique
ici sans toi sans quoi
les contours s'espacent
tu faisais le lien
hey finalement
mieux vaut un peu
qu'un rien peu
ah l'enfant sauvage
si tu savais
finalement
tu me manques un peu
faute de mieux
tu me retenais vivante
tu étais ma mise au point
automatique
ici sans toi sans quoi
les contours s'espacent
tu faisais le lien
hey finalement
mieux vaut un peu
qu'un rien peu
ah l'enfant sauvage
si tu savais
Vendredi 31 mai 2013 à 22:13
ferme les yeux
Louise,
ferme-les fort
et cesse
de respirer
puisque ça sonne creux
ne sois pas étonnée
tu sais bien
c'est toujours comme ça
jusqu'au bout de l'épuisement épuisé
un matin le sommeil se lève
et le jour a attendu
que tu te réveilles
ce n'est plus si loin
ferme les yeux
je regarde pour toi
j'attends
et je te dis
promis
Louise,
ferme-les fort
et cesse
de respirer
puisque ça sonne creux
ne sois pas étonnée
tu sais bien
c'est toujours comme ça
jusqu'au bout de l'épuisement épuisé
un matin le sommeil se lève
et le jour a attendu
que tu te réveilles
ce n'est plus si loin
ferme les yeux
je regarde pour toi
j'attends
et je te dis
promis
Vendredi 24 mai 2013 à 0:13
la belle
endormie
mais la solitude elle
veille
le sommeil s'éparpille
nage vers la surface
des paupières
il manque
un corps à corps
une étreinte
pour fatiguer
l'incertitude
endormie
mais la solitude elle
veille
le sommeil s'éparpille
nage vers la surface
des paupières
il manque
un corps à corps
une étreinte
pour fatiguer
l'incertitude
Mardi 14 mai 2013 à 23:40
Ich bin so traurig und ich schaffe es nicht weg, was bin ich für eine kaputte Seele ?
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