Vendredi 3 août 2012 à 17:08

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100% recup, les rues de Berlin sont mes amies. Juste mon cerveau et mes petites mains, 
je suis trop fière ! ça y est, je me suis jetée dans le grand bain ! une tuerie je vous dis.

Dimanche 22 juillet 2012 à 23:07

Et même quand je le hais, son odeur est ma seule attache terrestre. Tout est si dense au milieu de ses vêtements, respirer prend à nouveau du relief. Je me souviens si précisément de toutes ces nuits où il était la seule habitation de mes rêves. D'ailleurs, il n'y a que dans son lit que je sais dormir. Et même le détester, je ne sais plus le faire dans la continuité _

Dimanche 22 juillet 2012 à 17:45

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en tout premier, je lui avais offert le livre.

Dimanche 22 juillet 2012 à 11:22

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Mercredi 18 juillet 2012 à 1:39

La pluie sur la fenêtre et la lumière derrière lui, cinq gouttes d'eau étincellent sur son front et ses cheveux : cela lui fait une jolie couronne. C'est franchement le roi des cons.

Jamais je n'ai ressenti un tel soulagement à hurler des insultes dans toutes les langues, à maudire quelqu'un pour une vie entière; jamais je ne me suis sentie délivrée à ce point de cracher tous mes voeux de malheur. Depuis et pour un instant, le silence, le vide, l'apaisement.

J'aurais du faire ça plus souvent.

Samedi 7 juillet 2012 à 22:35

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Lundi 2 juillet 2012 à 23:15

j'ai la tête qui tourne qui tourne qui tourne je les vois enlacés l'un dans l'autre, leur image gravée dans ma pupille et j'ai la tête qui tourne qui tourne qui tourne, dansez manèges ! ! !

Lundi 2 juillet 2012 à 13:11

Putain ce que j'ai mal au ventre. J'ai l'impression que l'on m'a perforé l'abdomen de trous profonds et savamment régulier. Je suis tellement vide et vidée que j'ai la gerbe. J'ai la peau du coeur tendue sous mes doigts, ça palpite de maladie. Je me demande quand je vais commencer à voir flou, à sentir le sol tanguer. Dans deux minutes ou seulement demain ?
Tout se mise toujours sur la survie, sur la respiration avant la noyade, sur un éclair de lucidité avant la folie. Je suis fatiguée de ces sommeils et de ces réveils au bord du gouffre; à chaque fois que je m'en éloigne il revient me bercer, me chanter ses comptines d'âme fracassée.
Je voudrais hurler à fissurer la douleur, à rayer la façade, je suis lasse et usée de vivre huit secondes après mon corps, je veux des vacances de l'âme, je souhaite la disparition.

Lundi 2 juillet 2012 à 0:40

Les pompiers dévalent le boulevard, mais c'est sous ma tête et dans ma peau qu'ils passent le motoculteur. Les tatutata me résonnent dans l'estomac. J'ai un goût de petite mort au palais, avec le désir profond de lui lécher les os et de lui faire goûter mes baisers empoisonnés.

Lundi 2 juillet 2012 à 0:38

Vulnérabilité 430%. Je suis une feuille morte flottant dans des tourbillons de pluie : éponge et papier, chiffon et pitié.
Je n'arrive pas à aligner mes pieds pour rester debout, pour faire un pas. Je tombe, me laisse tomber, me fais tomber pour avancer, pour ne pas rester sur place, pour aller où je dois aller, je me déplace en tombé-boulé. C'est tellement facile de me faire perdre que ça ne compte plus; un clignement de paupière, un mouvement d'air, et je sursaute, et je m'effondre.

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