Vendredi 25 janvier 2013 à 22:47

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Mardi 22 janvier 2013 à 2:03

 Un joli pied de nez, une louise de libre, une !
j'ai un chant joyeux au coeur,
fini les turpitudes,
cette semaine

Dimanche 20 janvier 2013 à 20:06

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Dimanche 20 janvier 2013 à 1:08

Tout à coup, éclaircie. Je me protégeais. Je m'étais plongée dans un coma, et je flottais, sans bouger, à l'aube de mon silence. Je comprends. Je suis une futée. Je repoussais, maline, le drame. Enveloppée de brume de brouillards et de sommeils, je masquais la réalité. Agacée par ma léthargie, je ne pouvais pas remarquer le reste. Stratégie inconsciente de survie. Joliment essayé, malheureusement éphémère.
Le boomerang que l'on lance revient toujours vous chercher. Reste à savoir si vous imaginiez qu'il vous trouverait. En l’occurrence, je feignais avoir oublié l'existence de cet objet. Il est venu me faucher tout à l'heure, trop content que je sois sortie quelques instants prendre l'air. Prendre l'air, quelle naïve ! Il aurait fallu que je reste sur mes positions défensives. Mais n'ayant conscience des vrais enjeux, j'ai cru devoir remonter à la surface du monde.
Le monde, parlons-en. L'erreur du monde, l'horreur. Rien ne fut plus accablant que de monter dans le bus pour rentrer chez moi. Rien de plus triste, de plus funéraire, que de marcher dans cette ville qui ne me touche plus. Quelles chimères me suis-je inventées ! Quelle vie pour moi ici ? Aucune. Rien ne me retient, rien ne me tient, rien ne m'attire, rien ne me donne des raisons.
Maintenant, avec tous les signes post crises de pleurs, le maquillage jusque dans la bouche, la peau salée qui craque, les paillettes étalées grotesquement, maintenant tout est bien réel, physique.
Ne pas manger, ne pas faire de lessive, ne pas ouvrir son courrier, laisser tout et le reste de tout joncher le sol, vivre sans désirs, constater l'odeur rance de la solitude, faire corps avec les draps du lit, faire draps avec le corps du lit, tout ça, oui, oui, oui.
Je ne suis pas dépressive. Ni folle. Je ne suis pas au bon endroit, c'est tout.

Il va falloir reprendre une apparence de quotidien en ayant conscience de ça, bon courage.
Mais ça ne sera pas si dur, je le sais : l'amnésie guérit de tout.
 
Berlin, tu me donnes la nausée, mais rien, 
rien, ne t'inquiète surtout pas
demain j'aurais oublié.

Samedi 19 janvier 2013 à 1:58

ça y est le contre-coup ça me colère me brûle me boule de neige me tempête me pleure me crie me crie me crie, je veux tout arrêter, claquer la porte, j'ai envie de dire à l'une que c'est une conne à la deuxième une imbécile, aux autres des civilisés insipides et de mauvais tragédiens, envie de lui dire qu'il a bien eu tort de mettre un pied dans le plat, qu'il aurait du garder sa vie hors de nous, qu'en notre sein tout est putride, je développe une soudaine intolérance à cette politesse de façade, à ces amours cachés à ces sincérités déguisées, je deviens allergique à ces habitudes de ramper, merde, où est passée la sincérité, que de conventions, que de conventions ! je veux claquer les portes, ne plus visiter la mélancolie, ni le temps d'un cigare ni le temps d'un alcool, je veux claquer les portes, partir, ne pas laisser d'adresse.

qu'est-ce que c'est que ce rendez-vous foireux, avorté, stérile ? démission générale.

Jeudi 17 janvier 2013 à 2:54

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finalement, il faut le noter, clignotants est encore là, malgré les tempêtes, les gens qui l'ont maudit, les humains qui m'ont sermonnée, m'en ont voulu de quelque chose. ce n'est pas banal, c'était il y a longtemps. c'est aujourd'hui. c'est hier, et j'espère demain. un monologue aux travers des jours. au mois de juin, nous soufflerons nos huit années, j'ai hâte, que ça passe, vite vite, qu'on reste vivants, et qu'arrive le chiffre dix, je veux ce dix, ça m'excite, dix, dix, dix, dix. il faudra imaginer quelque chose de particulier, pour les dix ans de clignotants. je suis sur le coup. 2015. c'est noté.

Jeudi 17 janvier 2013 à 2:40

Je ne suis plus fatiguée aux heures où la fatigue vient habituellement me chercher.
Je tourne à l'envers, et souvent, à vide. J'attends. Je baille. Ah ?

Jeudi 17 janvier 2013 à 2:36

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Mercredi 16 janvier 2013 à 11:46

J'ai replié mon lit et remis à l'eau mon radeau de solitaire, il me tarde désormais de défaire la grande voile pour naviguer dans tes nuits. Désigne-toi et fais-toi connaitre. Je t'attendrai dans chaque porte que je pousserai. Je chahuterai les immobilités pour mieux accueillir les déséquilibres de ta présence. J'aimerai la chaleur de ton corps entre mes draps pour mieux apprécier les nuits où il ne restera que moi. J'imagine ton étreinte et tes lèvres. Je veux ton étreinte et tes lèvres. Je veux un parfum d'homme dans mon boudoir coloré, je veux ta voix et ta force pour bousculer mes habitudes de mourir. Je fais le pari des crampes dans le ventre dans les impatiences les désirs les incertitudes, je fais le pari des soupirs d'ennui contre toi, entre toi, avec toi. Présente-toi et dis-moi que de passion tu n'as plus, je prendrai ce qu'il te reste d'humain, d'amitié et d'amour, ce sont des profondeurs où l'on peut nager.

Attention, le ciel est bas. Il ne faut pas étouffer. Viens, que l'on s'amarre à la terre ferme. Ferme les yeux deux instants et laisse nous divaguer.

Dimanche 13 janvier 2013 à 23:07

 Il manque

: une sortie

: un horizon
: une perspective
: un écho
: une dimension

je vis sans relief

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