La seule chose dont j'ai envie, là, c'est de m'écraser des yaourts dans les cheveux, de mettre les concombres dans le feu, de vider les bouteilles de lait dans la baignoire.
Dimanche 20 mai 2012 à 20:40
La seule chose dont j'ai envie, là, c'est de m'écraser des yaourts dans les cheveux, de mettre les concombres dans le feu, de vider les bouteilles de lait dans la baignoire.
Vendredi 18 mai 2012 à 22:29
Note : Tout à l'heure, j'ai hurlé dans le téléphone. Je me suis dit qu'il n'avait sûrement jamais entendu quelqu'un crier si fort, mais ce n'était pas assez encore. J'aurais aimé directement vomir dans le combiné.
Vendredi 18 mai 2012 à 22:28
Si je pouvais ne pas me réveiller. L'idée de travailler aux café me dégoute; de m'asseoir dans la baignoire, de choisir des vêtements, de rencontrer des gens, d'avoir mes règles, de faire les courses, de devoir manger, de prendre le tram le ubahn le sbahn, d'avoir à parler; tout me dégoute. Si je pouvais ne pas me réveiller. Mais j'ai beau espérer, je sais que tout ça prendra bel et bien réalité, que quoi que je fasse, le temps m'emportera.
Alors, la fatigue a beau me tirer la peau de tous les côtés, mon corps freine et se rebelle, mon corps se refuse au sommeil.
Jeudi 17 mai 2012 à 23:05
Ich will ein anderes Leben.
ich will nicht mehr ich sein.
ich will nicht mehr ich sein.
L'obscurité est devenue mon cauchemar, l'idée de dormir me rend folle et me panique. Je ne veux plus de ces draps, de ce lit, je suis devenue allergique à ma chambre. Je voudrais ne jamais devoir m'allonger ne jamais devoir trouver le sommeil. Je ne me souhaite rien tant que la disparition de cet appartement, que tout tombe dans le néant, qu'il ne reste plus rien. Je ne veux plus de cette vie, je ne veux plus de moi. J'ai des chamades de haine, mes silences crient au secours, je voudrais qu'un avion m'emmène, que je me dilue en poussière dans le ciel. Je n'ai plus la force.
Mercredi 16 mai 2012 à 14:24
J'ai les yeux foudres, les dents tranchantes, le coeur tambour, les pieds char d'assaut. Écarte-toi. En mon ventre des bombes, des grappes de bombes, des colliers de bombes, par dizaines. Je ne suis pas triste, non, je ne suis pas triste, je suis aigre & acide, tueuse d'humanité.
Mercredi 16 mai 2012 à 14:20
ma trêve de vie, mes respirations entre parenthèses, mon horizon
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