Dimanche 3 mars 2013 à 14:39
tu vas devenir mon obsession
d'ici au mois de juin
que restera-t-il
je t'ai dans la peau
et je savoure
ces démangeaisons
Jeudi 28 février 2013 à 23:40
Respire : j'irai croquer des visages des nuques des torses
j'irai voir s'il est des parfums qui me font oublier le tien
toi même tu sais - toi même tu peux deviner
Mercredi 27 février 2013 à 1:36
Je te veux toi et je m'en fiche de tous les autres... Est-ce un mal ? Je veux sentir ton amour, susciter ton intérêt, attirer ton regard. Apprivoiser ta confiance. Trouver une harmonie dans la passion. J'aimerais prendre un coup de vieux entre tes bras, qu'on se fasse trois ou quatre cheveux blancs ensemble, découvrir la sagesse là où on l'a oubliée. Je voudrais te déchiffrer, te connaitre, avoir la clef de ton intimité, en être l'invitée. Je rêve d'une exclusivité. Un accord. Un trêve, une éternité, une promesse, une fierté.
Je pourrais te laisser t'échapper, puisque je ne suis pas ton ciel. Attendre que tu étouffes, te consoler, être ton oxygène secret. Mais tu es tellement convaincu de notre équation poison. Et je n'ai plus la patience de dormir sur ton paillasson, à guetter la lumière.
Je veux que tu m'ouvres la porte.
Tous les autres je m'en tape.
Je te flaire je te chasse tu m'apprivoises pour la vie.
Lundi 18 février 2013 à 1:19
à force il arrive que dans nos fables j'oublie la vigilance
je n'ai qu'un antidote à cet élan qui me jette à toi, la colère
parfois je n'en ai pas sous la main
c'est tout un processus
ne vient que la tristesse
je ne sais plus t'écrire
te traverser
écrire quand tu me traverses
je ne sais plus comment
c'est trop injuste
je ne peux
être sur mes gardes
êtres sur tes gardes
je ne peux pas
ne pas y goûter
quand tu me le tends
je veux
mais ne
ah les regrets
les regrets
il fallait
que je faux
quand tu fallais
je ne peux t'avoir
ni te perdre
comment s'appelle
l'entre nous deux ?
Samedi 16 février 2013 à 23:51
Parfois tu m'habites si précisément dans l'absence que c'en est beau.
Je ne peux m'expliquer cette habilité du souvenir,
cette puissance de l'imagination,
cette exactitude de la
reconstitution
Samedi 9 février 2013 à 0:41
Vendredi 8 février 2013 à 22:57
Quand je danse, à chaque coup de talon au sol, je me dis que ça ne sera plus jamais des sables mouvants. Ça n'a pas à l'être.
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