Jeudi 1er août 2013 à 22:59

Savoir qu'elle est là c'est admettre qu'il faisait chaud aussi cet été là, c'est ressentir la folie palpable sous ma peau, est-ce que j'aurais toujours mal en pensant à toi ? Je me suis toujours demandé si tu savais tout ce temps, ces mille entorses à l'intimité que je t'ai imposées, toutes ces hystéries qui m'ont secouée, tous ces improbables que j'ai cherchés, que j'ai vomis. Je sais dans quelle colère éternelle tu aurais bondi, si tu avais été conscient. Et pourtant, je ne peux pas imaginer que l'on puisse être aveugle à une telle fièvre. Alors, sans cesse, je me demande : à quel point savais-tu ?

Vendredi 26 juillet 2013 à 0:14

Oh qu'il vienne ce corps de garçon habiter la chaleur des nuits. Je veux sentir de la peau palpiter sous mes doigts, des muscles respirer juste à côté, qu'un souffle vienne déranger le son de mes obscurités. Ce n'est pas permis la solitude.


Jeudi 18 juillet 2013 à 23:19

Je t'aime dans cette liberté nouvelle. Depuis que je ne t'aime plus, je n'ai plus les entraves qui me conduisaient aux timidités, aux bêtises, aux folies. Hier soir, je t'ai fait tellement rire, était-ce un lundi, j'ai été surprise, je t'ai regardé, je t'ai aimé de rire aussi librement.

Samedi 6 juillet 2013 à 0:28



quand je revois les photos que je faisais de nous deux, je me dis que je t'aimais vraiment, et je me dis aussi que tu devais m'aimer pour faire ça avec moi. je ne me souviens plus comment c'était l'amour de toi, l'amour avec toi, l'amour pour toi. pourquoi est-on si beaux sur cette image ? quand je revois les photos que je faisais de nous deux, je me dis que tu ne m'aimeras plus jamais comme ça.

Vendredi 28 juin 2013 à 14:52

http://clignotants.cowblog.fr/images/2013/lesfleursdujardin.jpg 

Mardi 25 juin 2013 à 22:14

toujours
au calme d'un ailleurs
mes amants passés
retrouvent leur valeur

désir tenace
désir brusque
désir ténu

avec Corny
j'aimerais
une promenade
une tendresse
un amour
une confidence

du garçon du mois de juin
je voudrais
la bouche
le torse
du corps
et des nuits

je veux être loin
respirer
mais je préférerai
les respirer

manque

je leur envoie
des coquelicots

Mardi 25 juin 2013 à 22:08

 http://clignotants.cowblog.fr/images/2013/yepyepi.jpg

Mardi 25 juin 2013 à 21:52

La nuit arrive à petits pas. Il est tellement tard et il fait toujours jour, c'est fou. Le ciel est plein de reliefs et de contraste : des nuages, des envies de pluie. La nuit arrive et je vole. Rien ne m'a arrêtée, empêchée. J'existe sans but : ne reste que la destination. Ich geniesse es.

Mardi 25 juin 2013 à 21:49

comme elles sont douces et nécessaires, ces heures de voyage où rien ne se passe, destinées à l'attente. on fait des choses magiques : acheter à boire et écouter de la musique, lire un mode d'emploi d'appareil photo, le journal, un nouveau roman et un magazine. à paris, pain au chocolat et cookies. certes plus dégueulasses que délicieux, mais ils ont quand même un goût de revanche. qui veut se battre ?

Mardi 25 juin 2013 à 21:42

 j'arrive aux frontières de l'épuisement je crois que
je pourrais dormir sans m'arrêter jusqu'au mois prochain

<< Aujourd'hui | 23 | 24 | 25 | 26 | 27 | 28 | 29 | 30 | 31 | 32 | Quand on était plus jeunes >>

Créer un podcast