Lundi 30 mai 2016 à 23:53

Tu n'imagines pas comme c'est bon de ne pas bosser un dimanche, je ne reviens pas, en fait. Je me suis réveillée toute étonnée à 11h30, et en découvrant cette grasse matinée lovée dans mon oreiller je me suis souvenue que les ouvriers ne bossent pas le dimanche, eux, et que du coup, fait exceptionnel, j'ai eu du sommeil à volonté en veux-tu en voilà. Tout est calme dans la cour de l'immeuble, même le balcon flotte, tranquille. Les voisins ni ne toussent ni ne râlent ni n'aboient, pas de portes qui claquent, pas de musique au bord des fenêtres, pas de concierge qui parle à ses chiens, la rue ne bourdonne pas au loin, il n'y a certainement pas de voiture, certainement pas d'humains, certainement pas.
J'ai mangé de la mousse au chocolat avec un brin de bonne humeur au bout de la cuillère, l'impression que le jour m'appartient par tous les bouts et que je pourrais bien en faire une pelote de paresse ce serait égal parce que ce serait délicieux.  J'aime l'idée que les magasins soient fermés, que mon frigo n'ait rien à redire dans le déroulement de ma journée, j'aime l'idée que les dimanches se bricolent toujours d'une manière ou d'un autre, s'improvisent et se colorent comme aucun autre jour de la semaine, dehors il fait été et je vais aller danser.

J'aime les dimanches à Berlin. Ce sont des respirations. Ce sont des pics de liberté.

Peut-être un petit pas réconciliée ? Peut-être pas.

Qu'importe. C'est dimanche.

La vie, quoi.

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