Je vais tout faire pour survivre et même, soyons ambitieux : bien vivre. Garder la conscience éveillée, sensible, ne pas laisser la paresse m'endormir. Tenter de reprendre le contrôle pour enfin lâcher du leste. J'irai vivre dans vos bras, me cacher dans vos étreintes.
Mercredi 12 mars 2014 à 0:59
Mardi midi, c'est musique classique. Je ne sais pas s'il aimerait, s'il aurait aimé, mais je ne peux pas m'empêcher de l'imaginer. J'avais envie de son corps d'ours pour être moelleuse avec lui. Sortez-le de là.
Mercredi 12 mars 2014 à 0:56
Je repense à cet instant l'autre soir, je lui demandais quelque chose en lui grattouillant l'épaule puisqu'il était assis et me faisait dos. Il a pris mes deux mains et les a croisées sur son torse. J'étais tout à coup invitée de part et d'autre de son cou. Oh le doux privilège d'une intimité. Plus tôt dans cette existence, nous n'étions que ça, deux corps l'un à l'autre dans l'amitié.
Il me l'a offert et puis repris, ce ticket d'entrée à ses mains, son dos, ses jambes, ses pieds posés là. Je ne sais pas s'il ne l'a jamais entendu lorsque j'ai essayé de lui expliquer, qu'il était le premier là, dont j'ai su accepter le toucher. L'existence du toucher, personne n'avait su m'en convaincre, il m'a révolutionnée en m'offrant cette entrée à la vie.
Il me l'a offert et puis repris, ce ticket d'entrée à ses mains, son dos, ses jambes, ses pieds posés là. Je ne sais pas s'il ne l'a jamais entendu lorsque j'ai essayé de lui expliquer, qu'il était le premier là, dont j'ai su accepter le toucher. L'existence du toucher, personne n'avait su m'en convaincre, il m'a révolutionnée en m'offrant cette entrée à la vie.
Mercredi 12 mars 2014 à 0:42
Mardi 11 mars 2014 à 0:25
Tu la sens ma tristesse quand tu goûtes à ma nuit ? Tu la sens la lassitude dans ce regard perdu par l'horizon du métro ? J'ai un morceau de coeur accroché sur le bout de la langue. Prêt à tomber.
Mardi 11 mars 2014 à 0:11
Le soleil a éclaté et les jours reprennent leur poids de lumière. Petite trahison bizarre de l'hiver à l'absence insolente. Emmène-moi. Je te suis n'importe où. J'ai envie d'allonger mes poumons sur le sol et de les regarder battre comme des fous. Je ne veux pas rester là, face à face avec l'ennui. Hisse la grande voile et apparais ! J'ai oublié la sensation de voler; bientôt une vie que je n'ai laissé personne s'approcher. Cela doit pourtant être possible. Les idées sauvages cadencent la perte d'une confiance. Je veux bien tout effacer, ça, les pensées araignées, tout oublier, mais viens, on taille la zone, on s'arrache, en silence et en cris, saute-moi au cou je m'attache à ta hanche, dévalons ce début d'année, essoufflons-nous, éreintons-nous, consolons-nous. Montre-moi ces nuances que je n'entends plus à force de mon écho, épelle-moi les mots que la solitude m'a enlevés, bordel, élargissons veux-tu ? Éclaboussons et endormons-nous. Là, juste là, très fort mais doucement.
Vendredi 7 mars 2014 à 10:54
« N'OUBLIE PAS OÙ TU VAS » tu avais eu l'idée de placarder ces mots partout où tes yeux se posent et se reposent; c'est une bonne idée, tu ne l'as pas encore fait. Prends du papier, ton plus beau marqueur et apprends enfin à encadrer tes pensées. Où tu iras réellement importe peu, ce qui compte désormais, c'est que tu aies envie d'aller. Je suis derrière toi, toujours, quand tu piétines, quand tu chouines, quand tu dors plus que nécessaire; je suis derrière toi dans les tristesses et les folies. Je serai derrière toi dans les lumières et les couleurs, les demains et les renouveaux. Je serai là si tu veux être grande; là aussi si tu veux rester petite. Je n'attends rien de toi, je ne te demande pas de me convaincre de quoique ce soit. Mais je dois dire que tu m'ouvres l'appétit lorsque tu évoques l'idée de dévaliser le supermarché et de révolutionner nos menus. Mettons-nous à table, veux-tu ?
Jeudi 6 mars 2014 à 10:15
Jeudi 6 mars 2014 à 10:12
Oh le rendez-vous épuisé de la semaine : ici pas de brûlures. On effleure, on passe de la pommade, on ne réveille pas les monstres. J'aimais cette aire aux démons, aux larmes à la sueur et à la bave, cet exutoire dessiné où malgré les explorations de tempêtes, aucun corps n'était à déclarer disparu. Expérimenter la folie sans jamais perdre une miette de bon sens, fabuleuse trouvaille.
Désormais, les silhouettes restent bien rangées, on n'imagine de toutes façons plus les perdre, cela se passe comme une légère ritournelle ou comme une rengaine démodée.
Puisque j'y suis je ne démissionne pas. Mais puisque je ne démissionne pas, je n'y suis pas.
Désormais, les silhouettes restent bien rangées, on n'imagine de toutes façons plus les perdre, cela se passe comme une légère ritournelle ou comme une rengaine démodée.
Puisque j'y suis je ne démissionne pas. Mais puisque je ne démissionne pas, je n'y suis pas.
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