Je m'imagine me tourner vers toi, aller à toi, m'ensilhouetter de toi, doucement. Faire de mon corps un moulage de toi, remplir les vides et épouser les pleins. Laisser nos respirations s'unir, nos présences se confondre, nos souffles se mêler. Et puis; t'embrasser.
Lundi 12 mai 2014 à 15:26
dis-moi que ma peau est douce
invite-moi à danser
déshabille-moi monsieur
allons nous promener
ne sois pas gringalet
je veux de l'épaule du genou
des fesses des bras des cuisses
que fais-tu demain ?
j'ai envie de me poser.
invite-moi à danser
déshabille-moi monsieur
allons nous promener
ne sois pas gringalet
je veux de l'épaule du genou
des fesses des bras des cuisses
que fais-tu demain ?
j'ai envie de me poser.
Jeudi 8 mai 2014 à 12:36
Ciel coléreux
soleil ivre
l'échappée
des blancs des gris des bleus
nuances discordées
poumons
soleil ivre
l'échappée
des blancs des gris des bleus
nuances discordées
poumons
Jeudi 8 mai 2014 à 12:35
Mercredi 7 mai 2014 à 2:47
Je souhaite aller aux limites, toucher le sous-sol de cet univers, tendre les doigts, tendre les mollets, me rendre au plafond. Je veux goûter à tout, en avoir l'expérience, bousculer les habitudes du corps, défaire les petites manies des pensées, des paroles, des vérités. J'arrache les tapisseries, j'ai de l'appétit, je dors beaucoup parce que je rencontre trop. Je me lève sans savoir, mais non, je ne me laisse pas enfumer. Je reste en retrait, je prends mon élan, je vais me sauter la foule, si personne ne m'attrape peu importe, j'irai à la culbute, je renouerai mes chaussettes. Je suis avide. Ne sois pas faible. Ne sois pas petit. Éclate, gronde, crache, ris, baise-moi ou va.
Mercredi 7 mai 2014 à 2:34
cerveau qui bouillonne,
le sang qui tapage aux joues
chaleur qui toque aux yeux
air frais d'une soirée tiède
oxygène liquide d'une minuscule pluie
le goût d'un attendu miracle
rendez-vous à la montagne
j'enfourche un train
je prends mes malles
je me fais des cliques et des claques
lâche-moi la ville
lâche-moi l'humain
je m'en vais
le sang qui tapage aux joues
chaleur qui toque aux yeux
air frais d'une soirée tiède
oxygène liquide d'une minuscule pluie
le goût d'un attendu miracle
rendez-vous à la montagne
j'enfourche un train
je prends mes malles
je me fais des cliques et des claques
lâche-moi la ville
lâche-moi l'humain
je m'en vais
Dimanche 4 mai 2014 à 23:42
Dimanche 4 mai 2014 à 21:16
parfois
je pense encore à toi
envie que tu me prennes
s'envoyer en l'air
à coups de draps
qu'il se passe quelque chose
ici
tu
étais un frisson
tu
étais
ma chair vivante
j'ai presque tout oublié
de toi
je ne saurai redire tes baisers
tes mains à mon corps
ta langue à mes seins
je n'ai plus l'exactitude
mais je crois me souvenir
de la flamme
que tu allumais
et qui
me faisait onduler
je pense encore à toi
envie que tu me prennes
s'envoyer en l'air
à coups de draps
qu'il se passe quelque chose
ici
tu
étais un frisson
tu
étais
ma chair vivante
j'ai presque tout oublié
de toi
je ne saurai redire tes baisers
tes mains à mon corps
ta langue à mes seins
je n'ai plus l'exactitude
mais je crois me souvenir
de la flamme
que tu allumais
et qui
me faisait onduler
Dimanche 4 mai 2014 à 2:56
Vos putains de cigarettes
dans ce putain de monde
vos putains de cigarettes
m'emmerdent
m'agressent
m'asphyxient
m'irritent
elles m'arrachent la peau à l'intérieur
elles consument mes envies de parler
elles installent des allumettes entre mes paupières
elles font de moi une victime
victime de vous bordel
vos putains de cigarettes
m'empêchent de dormir
me vrillent l'estomac
l'appétit
elles s'écrasent sur ma tête
poids de plomb
tonne de poids
dans ta fumée qui stagne
dans ta cendre qui tombe
tu me fais mal
tu me fais mal
et je ne dis rien
le silence imposé
éviter la solitude
ich freue mich auf euch
dans ce putain de monde
vos putains de cigarettes
m'emmerdent
m'agressent
m'asphyxient
m'irritent
elles m'arrachent la peau à l'intérieur
elles consument mes envies de parler
elles installent des allumettes entre mes paupières
elles font de moi une victime
victime de vous bordel
vos putains de cigarettes
m'empêchent de dormir
me vrillent l'estomac
l'appétit
elles s'écrasent sur ma tête
poids de plomb
tonne de poids
dans ta fumée qui stagne
dans ta cendre qui tombe
tu me fais mal
tu me fais mal
et je ne dis rien
le silence imposé
éviter la solitude
ich freue mich auf euch
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