Comment effacer, atteindre, atténuer la douleur de cette coupure que je ressens au plexus solaire mais qui n'existe pas ? Comme ça faisait longtemps que je ne m'étais pas retrouvée broyée dans la machine à gravillonner les autoroutes nausées. J'avais perdu la sensation de ces larmes sèches qui agrippent les poumons, les tirent, les tâchent, les arrachent. J'ai des frissons dégueulasses sur les avant-bras, comme un seau de pluie un jour de froid. Aux amygdales, pendu, un besoin terrible d'un câlin, d'une étreinte, d'un serrement entre deux bras, contre un humain. Dis-moi, s'il te plait, comment alléger ces symptômes physiques, cette angoisse qui me tord, comment me sortir vivante de cette journée qui s'apprête de si tôt à tourner mal, je ne veux pas faire souffrance, dis-moi, s'il te plaît, quelque chose. Une ébauche, une idée, un espoir.
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