Samedi 10 novembre 2012 à 21:35

 J'ai six vies de sommeil à rattraper. Ca pèse ca tire c'est lourd. J'ai le front qui penche irrémédiablement vers le sol et les genoux en céréales. Il ne me reste plus beaucoup de cellules vitaminées. Les seules qui clignotent encore sont celles qui m'envoient des envies de réconfort, de petits messages nerveux qui s'agitent dans tous les sens pour me convaincre que j'ai BESOIN de tendresse.
C'est drôle, ce coeur qu'ils mettent à prêcher une convaincue. Quand je plie les genoux pour affronter quelques marches j'ai l'impression que la mort me guette, que je suis partie grimper l'himalaya et que tout va s'arrêter là. Le sommeil convoite le bout de mon nez et tente de me faire plonger, j'ai des perceuses en transversale dans le crâne.
Je me sens comme l'ombre de mon ombre, comme un contour vide ou un vide sans contour. Tout semble s'éloigner quand je m'approche, des choses ne restent que des mirages et des hologrammes. Je vais lâcher prise et aviser quand je serai tombée, je vais lâcher prise et aviser quand je serai tombée : c'est assez logique au final, et pas du tout idiot.

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