Mardi 31 décembre 2013 à 13:58

Hey le garçon, pourquoi n'es-tu pas là derrière moi, ta respiration en baisers légers dans mes cheveux et la quiétude du sommeil enlacée contre moi ? J'ai envie que tu m'attendrisses et que je m'en exclame dans un sursaut "non ! tu m'attendris !". Je pourrais avoir un long soupir à l'idée de devoir combattre ces douces sensations qui murmurent langoureusement des airs de reviens-y.

Mardi 31 décembre 2013 à 13:52

un pas après l'autre, garder le focus. respirer jusqu'aux pieds pour de ne pas laisser la panique débarquer. cocher de longues listes, done. toujours avoir six ou sept vies de retard. déterrer des obligations datant de l'année dernière, s'en acquitter avec des punitions. respirer du sol au plafond. rester concentrée, un sommeil après l'autre. rêve encore quelques minutes, gamine. j'essaie de t'épargner les cauchemars.

Dimanche 29 décembre 2013 à 13:35

Sonnenallee. 00:37. Feu rouge. L'homme sur le vélo à côté de moi me lance "Wer traut sich zuerst ?" et je pense, tiens, wertrautsichzuerst, une phrase que l'on pourrait utiliser partout dans le quotidien.

Lundi 23 décembre 2013 à 8:51

Réveillée comme en plein après-midi. 
Tu me diras, si t'es malin : 
l'après-midi aussi il fait nuit.

Dimanche 22 décembre 2013 à 20:12

Avec toute la concentration du monde, je crois que tu aurais pu changer d'avis. La lumière aurait pu être éteinte, si tu n'es pas beau à voir, garçon. J'aurai pu essayer de transformer l'ours ténébreux en petit animal grincheux. Je t'aurai même laissé dormir quelques minutes pour que tu ne partes pas entièrement recouvert de cernes. Ah ces messieurs et leurs manières... ceux dont on n'attend rien vous volent autour sans relâche, et ceux dont on volerait bien quelques secondes vous laissent, vous lâchent. C'est bien trop simple tout cela ! D'une telle évidente simplicité. Je vais m'évertuer à mettre le bazar. Qu'on se le tienne pour dit, il va falloir secouer la pioche et redistribuer les cartes. Je souhaite déconstruire l'ordre logique des choses.

Mercredi 18 décembre 2013 à 2:17

 Si tu ne reviens pas, qui pour me garder vivante entre ses bras ?

Mardi 17 décembre 2013 à 16:59

J'ai branché le mp3 et je suis allée battre les trottoirs, j'ai martelé mon corps endormi et ai souhaité rencontrer quelqu'un au coin de la rue avec qui me battre. En vain. Sur le chemin du retour la musique s'est éteinte, j'ai gardé les écouteurs en sourdine du monde et écouté mes talons cogner contre mes poumons.

Mardi 17 décembre 2013 à 14:44

 http://clignotants.cowblog.fr/images/2013/DSC7606.jpg

J'ai la voix qui me résonne dans la tête, de la neige dans les oreilles, un écho perché sur les paupières. Je suis comme vide et épuisée, vivante et animée, insupportable et insupportée. Comme il m'est difficile de rester dans les terres du modéré.

Lundi 16 décembre 2013 à 1:05

oh le garçon
qui me fait trépigner

cesse donc la distance
efface le rectangle bleu
et viens me raconter
quelques vérités

déplacer un peu de l'espace

manger un peu de mon air

me faire taire
me faire taire

que le temps 
joue

au suspend

plus loin
tu existes 
juste un peu



Vendredi 13 décembre 2013 à 22:07

Je souhaite que l'on m'explique à quoi ça tient, d'aller bien. Est-ce le fait d'une molécule capricieuse, qui parfois disparaît, sans se donner la peine d'une politesse ?

- ils te crient maladie

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