Jeudi 7 novembre 2013 à 9:38

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Jeudi 7 novembre 2013 à 9:34

J'aime être systématiquement la plus jeune, mon âge raconte tout ce que j'ai encore à faire et oublie de dire tout ce que je n'ai pas fait.

Hier il m'a envoyé un sms Tu veux aller manger un bout ? et le simple fait qu'il ait eu ce geste là, me choisir dans son annuaire téléphonique, ça m'a apaisée. Comme quand on était amis. Et quels amis ! Être en vie avec lui c'était quelque chose de naturel.

Vendredi 1er novembre 2013 à 5:20

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Jeudi 31 octobre 2013 à 23:59

 tout. défaire. déménager. la peau. enlever. l'épiderme.

#2 légèrement ivre et nébuleuse, je suis à deux doigts de t'appeler, de te dire Hey ? Finalement ici encore j'ai le contrôle, ça vacille certes; mais sous contrôle.

#1 quand je réfléchis à la folie, celle qui fait perdre le sens commun, celle qui anesthésie la raison, celle qui fait de chaque respiration un désespoir, ma folie c'était toi. J'ai été longtemps à côté de la réalité, loin des gens,  rayée et fissurée, un joyeux malaise. Mais ça n'était pas la folie dont nous avons été les junkies, ça n'était pas cet ouragan sans ciel ni terre dans lequel tu m'as invitée. Cette folie je l'ai découverte avec toi, et j'en suis sortie seule. Je réalise les kilomètres dévalés. Je ne retournerai jamais là-bas-

 
 
 

Jeudi 31 octobre 2013 à 18:08

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Jeudi 31 octobre 2013 à 11:16

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Mercredi 30 octobre 2013 à 19:09

Il y deux sortes de journées : celles où je décolle tous les mots les images les photos les bouts de papiers de mes murs, et les journées où j'assemble un nouveau puzzle de scotch de pensées et de souvenirs. Il y a les cris au vide ou l'attente d'un apaisement dans la contemplation.

Mardi 29 octobre 2013 à 8:57

J'ai été embrassé d'autres lèvres et elles n'avaient pas la moitié de votre saveur. Où êtes-vous ? Je veux votre bouche sur la mienne, cette force tranquille et ce sol qui se dérobe, cette douce rencontre et votre souffle. Venez à moi, je vous embrasse d'abord et nous parlerons ensuite.

Samedi 26 octobre 2013 à 22:47

J'ai envie de lancer des poignards aiguisés. Je vois si précisément ta silhouette, oh, oh, la belle cible. Ne croise pas mon chemin ces jours-ci, gamin. Tu me connais, je ne sais pas retenir quand il y a de la colère. J'ai juste envie de te fendre en deux tu vois ? Et je serre les dents pour nous épargner ça. Ce serait digne. Mais bordel, bordel, ce n'est pas facile.

Samedi 26 octobre 2013 à 20:06

Louise, je ne comprends pas d'où ils te viennent ces cafards, qui d'un coup d'un seul s'agrippent à ton cuir chevelu. Pourquoi ce matin plus qu'un autre, tu souhaites disparaître ? Tu te traînes avec ton regard lourd, ton regard pierre, et moi je ne sais pas. Qu'est-ce qui t'accable, sans mot, sans bruit ? Tu t'éparpilles en aventures, tu laisses partout des bouts de toi, et après tu ne tiens plus vraiment debout; est-ce que c'est ça ? Allez, va dormir. Je m'occupe du reste.

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