Le métro verse et déverse son sang épais de manteaux noirs et pantalons sombres. Je suis le globule rouge de ces lieux. Tous ces humains destinés à rester inconnus, ces visages qui resteront silencieux. Paris l'anonyme. Depuis plusieurs semaines je suis une comète qui traverse vos ciels, pas décidée à aller me retourcrasher dans ma galaxie. Je goûte à l'apesanteur et me laisse rebondir à vos silhouettes & portes ouvertes. J'erre dans les campagnes, sans appartenance. Ne m'en voulez pas de ne pas aspirer à me revenir. Je suis si bien, là, sans rien.
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