Jouons à nous trouver charmants, jeunes gens ! J'ai vécu si longtemps dans un placard à brouillards, et puis j'ai mangé toutes les miettes de lui. Désormais, chaque fois que je frôle la lumière, je grandis. Joie et bêtises ! Arrêtez-moi quand je tire un rideau. Embarquez-moi sur vos radeaux. Ondulons naïvement, racontons-nous des anecdotes, profitons de cette vie encore vierge qui nous nargue : regardons-la nous éblouir sans rien dire. Irradiés, ivres, pas sérieux, jouons à nous trouver charmants, jeunes gens !
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