Jeudi 29 avril 2010 à 13:06

Après avoir lutté si fort et si longtemps, après avoir gardé les poings serrés et les yeux fermés à travers tant d'âges et de vies, ça a été un petit cataclysme que d'apprendre à t'aimer, que de te laisser tomber amoureux de moi. Pour l'odeur de tes bras j'ai défaits quelques cadenas, abaissé le pont levis; pour des nuits emmêlées à toi j'ai renoncé à mes libertés. Notre histoire dans ma vie était à sa façon une révolution, un truc assez fou et improbable. Alors me retrouver les mains vides c'est étrange, déconcertant. D'imaginer trois secondes que tu ne m'aimes plus ça me fiche la panique absolue, je n'arrive pas à lâcher prise, à me dire qu'il faut que je te laisse partir en entier puisque je t'ai fichu à la porte. Promis, je passe te dire au revoir et je te fiche la paix.

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