Mardi 31 mars 2009 à 10:58

Et quand vous vous accroupissez contre vous-même vos cuisses sont tièdes tout au bord de la poitrine et c'est comme un feu qui palpite. On pense alors qu'on pourrait se suffire à nous-même, mais toujours, on a froid, et besoin de la chaleur d'un autre que soi.

Et quand vos cheveux repoussent ils s'éparpillent à nouveau en cascade devant les épaules, ils rient doucement vous pensez c'est le printemps. Le mieux c'est encore quand ils ruissellent dans la cambrure du dos, c'est comme un océan, une vague qui s'éteint dans un murmure à la frontière de vos fesses.

Et quand vous appuyez très fort votre paume sur votre paupière close ça veut dire que vous êtes fatigués mais aussi que c'est la nuit. Contre votre oeil c'est le noir absolu alors il panique se débat et voilà que crépitent des centaines de mirages d'étoiles, vous baillez.

La discussion continue ailleurs...

Pour faire un rétrolien sur cet article :
http://clignotants.cowblog.fr/trackback/2818508

 

<< Aujourd'hui | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 | 10 | Quand on était plus jeunes >>

Créer un podcast