Je sens les ribambelles de petites morts revenir à l'assaut du quotidien en dégringolades de non-évènements et de manques. Je me sens glisser doucement, je vois l'horizon qui se rapproche avec force. Il va y avoir du néant à combler, du vide à habiter. Comment on remplit le rien ? Avec des montagnes de granit, des blocs géants exagérés que l'on laisse chuter avec désespoir justement pour que l'espoir renaisse, qu'il y a-t-il de pire que des blocs de granit, qui faute de ne pas être assez nombreux, qu'il y a-t-il de pire que des blocs de granit piégés, qu'il y-a-t il de pire que des blocs de granit qui s'effritent ? Tant d'énergie dépensée à exagérer à gonfler à surdimensionner pour entrevoir la survie, et au final, que reste-t-il. La certitude d'un vide -
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