Mercredi 11 décembre 2013 à 11:17

Tu es trop gentil, attendri, intéressé, prince. J'attends le moment où tu seras glacial, grinçant, tranchant, cinglant. Je n'ai même pas peur même si je sais que ça va arriver. Si cela devait arriver maintenant, j'ai la sensation que je pourrais être préparée. Mais cela semble improbable. Ce sera plus tard. En attendant, tout semble trop léger, légèrement euphorique. Comme si toutes les obscurités que l'on cite sans cesse se cachaient avec volonté dans la lumière. Combien de temps avant que l'ombre ne surgisse à nouveau ? Quelle longueur de répit ? Je n'ai pas peur même si je sais que ça va arriver. J'aurais peur quand je l'aurais vue : l'araignée qui tisse sa toile de toi à moi. Je commencerai à avoir peur dès l'instant de son apparition : désormais chacun de nos sursauts nous emprisonne. Je me souhaite qu'elle arrive tard. Et nous achève vite. Très vite. Mais nous savons toi et moi que ça ne marche pas comme ça. Parions sur l'agonie.

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