L'arbre devant le café est devenu vert. Vert nouveau, nouveau-né, vert lumineux, vert pastel, à peine éclos et presque transparent, un joli vert sève, presque un vert brumeux, un beau vert, un vert palpitant et timide, un murmure de vie, un vert secret, et pourtant si porteur d'histoires.
Je ne me lasse pas de regarder l'arbre. Il m'appelle, il m'emmène, il m'apaise, il dessine l'horizon. Je voudrais que jamais il ne murisse; je voudrais l'avoir toujours comme ça, comme un baume dans les respirations. Je voudrais être ce vert là.
Je ne me lasse pas de regarder l'arbre. Il m'appelle, il m'emmène, il m'apaise, il dessine l'horizon. Je voudrais que jamais il ne murisse; je voudrais l'avoir toujours comme ça, comme un baume dans les respirations. Je voudrais être ce vert là.