Dimanche 18 juillet 2010 à 12:56

Parfois, à l'usure, la vie est polie, la vie pâlit.
dans mes improbables solitudes je cache des colères, des rancunes, j'attends mon heure, celle où j'élèverai la voix, celle où je dirai Tu te souviens de moi ?, dans mes improbables solitudes je veille sur des désirs, des chamades de gamine, j'attends son heure, celle où il reviendra, celle où je dirai C'était long sans toi..., dans mes improbables solitudes je ne suis que silences, que mots tus et maux nus, j'attends notre heure, celle où nous existerons, celle où je dirai Comme c'est doux, comme c'est bon.
 

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