Jeudi 7 janvier 2010 à 0:01

A force d'habitude d'heures entières à jouer à respirer contre toi, j'en attrape le tournis et ne sais plus trop vraiment où je suis, et lorsque tu fermes la porte de ma chambre pour quelques secondes, je sens encore tes bras autour de mon ventre et tes lèvres au bord de mon épaule et ta voix le long de mon dos, et ma chaise tangue il me semble toujours être assise sur tes jambes, à force d'habitude d'heures entières à te laisser jouer dans les frissons de mon épiderme, j'en perds mes repères; et j'oublie de m'étonner de te tolérer si près, si près, si près. Laisse-moi te laisser m'aimer.

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