Dimanche 3 janvier 2010 à 19:10

Pleurer en silence, sans hoquets, au dernier souffle d'un film. Quand tout est brûlant à l'intérieur, quand les coutures de la peau se dénouent doucement dans le sel des larmes. Pleurer de ne plus être aussi fragile et vulnérable qu'avant, pleurer d'oublier de pleurer. Pleurer de cette vie de presque adulte qui ne se prend pas très au sérieux, pleurer de ne vivre qu'au parfum des souvenirs, pleurer de conjuguer tellement de verbes au passé, pleurer de rire au présent et de ne pas deviner l'à-venir. Pleurer de ce costume de grande fille sur-mesure qui ne laisse plus passer les courants d'air, pleurer de ses bras qui me protègent des sensations de froid. Si c'était l'hiver sur Berlin, je l'avais oublié.

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